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Read Ebook: Chroniques de J. Froissart tome 03/13 by Froissart Jean Luce Sim On Editor

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Ebook has 581 lines and 257205 words, and 12 pages

Dordogne, ar. P?rigueux, c. Brant?me.

Aujourd'hui hameau de la commune de Fossemagne, Dordogne, ar. P?rigueux, c. Thenon.

Aujourd'hui hameau de la commune le Change, Dordogne, ar. P?rigueux, c. Savignac-les-?glises.

Derby n'eut pas ? s'emparer de Libourne, car cette ville ne cessa d'?tre au pouvoir des Anglais pendant les ann?es 1345 ? 1348. Froissart ici encore, en ne mentionnant pas cette prise imaginaire de Libourne, a corrig? dans la r?daction de Rome une erreur qui lui avait ?chapp? dans les r?dactions ant?rieures . Il aurait d? ne pas s'arr?ter en si bon chemin et supprimer aussi la rentr?e non moins imaginaire de Derby ? Bordeaux.

Cet ?pisode fort invraisemblable a ?t? supprim? dans la r?daction d'Amiens .

D'apr?s la r?daction de Rome , c'est de Libourne que serait parti le comte de Derby.

Froissart se trompe: Louis de Poitiers, 1er du nom, comte de Valentinois et de Diois, fils d'Aymar IV, fut tu? ? Auberoche, et non fait prisonnier, comme l'affirme notre chroniqueur.

Pierre Raymond, comte de Comminges. Le 17 d?cembre 1346, le duc de Bourbon, lieutenant en Languedoc, donna ? Roger de Comminges, chevalier, seigneur de Clermont-Soubeiran, 2,000 tournois pour se racheter ; mais il ne faut pas confondre Roger de Comminges avec Pierre Raymond, comte de Comminges.

Arnaud d'Euze ou d'Ev?ze, vicomte de Caraman, n'avait pas encore pay? sa ran?on ? la date du 30 mai 1346; <> Orig., Archives de M. le vicomte de Malartic.

Agout des Baux, s?n?chal de Toulouse et d'Alby d?s 1342, fut sans doute fait prisonnier ? Auberoche, comme l'affirment Villani et Froissart, car d?s le 6 novembre 1345, Girard de Montfaucon, chevalier, ?tait s?n?chal de Toulouse, probablement au lieu et place d'Agout des Baux ; et, d'un autre c?t?, le 15 janvier 1347 Agout des Baux ?tait redevenu gouverneur et s?n?chal de Toulouse et d'Alby .

Le seigneur dont il s'agit ici est Raymond Jourdain de Tarride, auquel Jean, duc de Normandie donna, en ao?t 1346, trois cents livres tournois de rente annuelle ? asseoir en la s?n?chauss?e de Toulouse pour ses services en Flandre et en Guienne. Arch. nat., JJ82, f? 380, p. 255.

Roger ?tait oncle, d'apr?s la premi?re r?daction , et d'apr?s la troisi?me , fr?re du comte de P?rigord.

Froissart voit, ? tort, une seconde campagne de Derby l? o? il n'y eut en r?alit? que la continuation de la campagne inaugur?e par ce capitaine en juillet 1345: c'est une cons?quence de l'erreur qui lui a fait rapporter, d'apr?s Jean le Bel, le commencement de la campagne ? l'ann?e 1344.

Vers la mi-mai 1345, le comte de Derby quitte Bordeaux o? il vient de passer ses quartiers d'hiver, et, apr?s avoir fait ? Bergerac sa jonction avec le comte de Pembroke, il marche contre la R?ole. Derby re?oit sur sa route la soumission des habitants de Sainte-Bazeille; il s'empare de la Roche Meilhan, et, apr?s avoir mis pendant quinze jours le si?ge devant Mons?gur, re?oit ? composition le capitaine de cette forteresse, se fait rendre Aiguillon, emporte d'assaut Castelsagrat, apr?s quoi il met le si?ge devant la R?ole. P. 73 ? 80, 293 ? 300.

Lot-et-Garonne, ar. et c. Marmande, sur la rive droite de la Garonne, en amont de la R?ole.

Jean le Bel, dont Froissart ne fait ici que d?velopper le texte, dit ? propos de Mons?gur : <> Cette phrase prouve avec ?vidence que Jean le Bel et apr?s lui Froissart entendent parler de Mons?gur, Lot-et-Garonne, ar. Villeneuve-sur-Lot, c. Monflanquin, et non de Mons?gur-Gironde, ar. la R?ole, sur la rive gauche du Drot, comme le suppose M. Bertrandy . Il est probable que Derby, apr?s sa victoire d'Auberoche, s?para son arm?e en deux corps, charg?s d'op?rer, l'un sur les bords de la Garonne, l'autre sur les rives du Lot; au premier, qui avait la R?ole pour objectif, reviendraient les affaires de Sainte-Bazeille et de Meilhan; au second, dont Aiguillon ?tait le point de mire, devraient ?tre rapport?es les entreprises contre Mons?gur sur Lot et Castelsagrat. Faute d'avoir suppos? cette division en deux corps d'arm?e, que les n?cessit?s strat?giques rendent au moins vraisemblable, Jean le Bel et Froissart ont ?t? amen?s ? confondre deux mouvements de troupes parfaitement distincts et ? pr?senter comme successives des op?rations qui ont pu ?tre simultan?es.

La garnison qui d?fend pour le roi de France la ville et le ch?teau de la R?ole a pour capitaine un chevalier proven?al nomm? Agout des Baux. Apr?s quelques assauts, les habitants de la ville font leur soumission ? Derby au nom du roi d'Angleterre, malgr? tous les efforts d'Agout des Baux, qui se retire alors dans le ch?teau avec ses compagnons. Les assi?geants font miner ce ch?teau.--Sur ces entrefaites, Gautier de Mauny est inform? que son p?re est enterr? ? la R?ole. Le Borgne de Mauny, p?re de Gautier, dans un tournoi qui s'?tait tenu ? Cambrai, avait tu? par m?garde un neveu de l'?v?que de cette ville, jeune chevalier de la famille de Mirepoix; et un jour que le Borgne de Mauny, au retour d'un p?lerinage ? Saint-Jacques en Galice, ?tait venu voir le comte de Valois qui assi?geait alors la R?ole, il avait trouv? la mort dans une embuscade et par une vengeance des parents du jeune chevalier tu? ? Cambrai.--Agout des Baux rend le ch?teau de la R?ole au comte de Derby, moyennant que lui et ses compagnons, originaires de Provence, de Savoie et du Dauphin?, pourront aller o? bon leur semblera et conserveront leurs armes. P. 80 ? 91, 300 ? 309.

Le si?ge de la R?ole par Charles, comte de Valois, est de l'an 1324. Le 14 novembre 1325, Charles le Bel accorda des lettres de gr?ce ? Jean de L?vis, chevalier, seigneur de Mirepoix, fr?re de Roger de L?vis, sur le fait de la mort de Jean, dit le Borgne de Mauny, et de Mathieu dit Le Monnier tu?s: <> Arch, nat., JJ62, p. 505.

Prise de Monpezat, de Castelmoron et de Villefranche en Agenais par Derby,--de Miramont, de Tonneins et de Damazan par les gens d'armes de Derby. P. 91 ? 94, 309 ? 312.

Aujourd'hui Villefranche-du-Queyran, Lot-et-Garonne, ar. N?rac, c. Casteljaloux.

Lot-et-Garonne, ar. Marmande.

Lot-et-Garonne, ar. N?rac.

Le passage mis entre crochets appartient ? la r?daction de Rome, la seule qui mentionne le r?le actif jou? par le duc de Brabant dans le mouvement dont Jacques d'Arteveld fut victime. Cette addition du texte de Rome est de tout point conforme ? la v?rit? historique. Une alliance intime, quoique secr?te, fut conclue en 1345 entre le comte de Flandre et le duc de Brabant; et la main de ce dernier tendit habilement tous les fils de la trame o? le grand agitateur des communes flamandes p?rit envelopp?.

Si?ge et prise d'Utrech par Guillaume, comte de Hainaut. Ce prince entreprend une exp?dition contre les Frisons; il est battu et tu? ? Staveren. <> Apr?s la mort du comte de Hainaut, Jeanne sa veuve, fille a?n?e du duc Jean de Brabant, se retire dans la terre de Binche qui forme son douaire; et Jean de Hainaut, qui vient de s'?chapper ? grand peine des mains des Frisons, gouverne le comt? en attendant que Marguerite de Hainaut, soeur du comte d?funt et femme de l'empereur Louis de Bavi?re, prenne possession de l'h?ritage de son fr?re. P. 105 ? 107, 321 ? 324.

Cette addition appartient en propre ? la troisi?me r?daction et ne se trouve que dans le manuscrit de Rome .

L'acte par lequel Jean de Hainaut, sire de Beaumont, se reconna?t vassal du roi de France, ? cause des biens donn?s par le dit roi en foi et hommage, est du 21 juillet 1346 .

Par acte du 21 juillet 1346, Philippe, roi de France, mande ? ses receveurs en Vermandois de payer ? Jean de Hainaut, sire de Beaumont, une rente viag?re ? lui donn?e en foi et hommage . La pension que Jean de Hainaut toucha en Angleterre jusqu'? la fin de 1345, ?tait de mille marcs.

Jean, duc de Normandie, ne para?t avoir fait qu'une courte apparition en Languedoc en 1345. Le 2 ao?t de cette ann?e, il ?tait ? Carcassonne . Le 8 ao?t 1345, Philippe de Valois nomme Pierre de Bourbon, comte de Clermont et de la Marche, son lieutenant <>; c'est ce Pierre de Bourbon qui appara?t ? la t?te des forces fran?aises dans le Querci et l'Agenais depuis le 22 septembre 1345 jusqu'? l'arriv?e du duc de Normandie. Pendant ce laps de temps, Jean, duc de Normandie, se tient en Poitou, en Limousin, en Angoumois , en Touraine et en Berry. Le 22 d?cembre 1345, le duc de Normandie envoie Jean de Marigny, ?v?que de Beauyais <<... en Tholosain et ?s parties de par del? pour certaines et grosses besoignes.>> Le duc de Normandie, ?tant ? Loches le 17 janvier 1346, charge l'?v?que de Beauvais de convoquer les ?tats du Languedoc ? Toulouse; et par lettres circulaires dat?es de Toulouse le 27 janvier 1346, Jean de Marigny les convoque dans cette ville pour le 17 f?vrier suivant . Le duc de Normandie ?tait encore ? Ch?tillon-sur-Indre et ? Loches dans les premiers jours de f?vrier 1346.

La premi?re r?daction porte cet effectif ? cent mille hommes , chiffre ?videmment exag?r?.

L'objectif de Jean, duc de Normandie, dans cette campagne est Aiguillon. Par cons?quent, le Miramont dont il est ici question doit ?tre Miramont, Lot-et-Garonne, ar. Marmande, c. Lauzun, beaucoup plus rapproch? d'Aiguillon et plus important au point de vue strat?gique que le Miremont ou Miramont du P?rigord .

Froissart prend soin de nous dire dans sa seconde r?daction qu'il s'agit ici de Villefranche en Agenais .

Lot-et-Garonne, ar. N?rac.

Lot-et-Garonne, ar. Marmande.

Lot-et-Garonne, ar. Agen. Nous ne connaissons aucun document qui mentionne l'occupation de Port-Sainte-Marie par les Anglais et par cons?quent sa reprise par les Fran?ais ? cette date. Au contraire, le duc de Normandie, par acte dat? d'Agen au mois d'ao?t 1346, exempte de toute esp?ce de tailles les habitants du Port-Sainte-Marie, en consid?ration de leur fid?lit?: <<... habitatores ville Portus Sancte Marie, in fronteriis inimicorum existentis, tanquam fideles et obedientes, fideliter, legaliter et diligenter servierint...>> Une autre charte du mois de d?cembre 1347 mentionne une tentative de trahison aux Anglais r?prim?e impitoyablement par les habitants eux-m?mes. Arch. nat., JJ76, p. 238.

Jean le Bel dit <> et l'on retrouve ce chiffre, ?videmment exag?r?, dans la premi?re r?daction , ainsi que dans un certain nombre de manuscrits de la seconde . La troisi?me r?daction r?duit l'effectif des assi?geants ? <> . Nous avons pr?f?r? comme le plus vraisemblable le chiffre de cinq mille fourni par le plus grand nombre des manuscrits de la premi?re r?daction .

Sans doute Montr?al-de-l'Aude, ar. Carcassonne.

Aujourd'hui Fougax-en-Barrineuf, Ari?ge, ar. Foix, c. Lavelanet.

La seconde r?daction est la seule o? Froissart nous montre Philippe de Valois opposant d?s le d?but ? l'envahisseur des moyens de d?fense proportionn?s ? l'attaque . D'apr?s les autres r?dactions , ces pr?paratifs furent faits apr?s coup et quand il ?tait d?j? trop tard. On remarquera qu'ici comme en beaucoup d'autres endroits, la seconde r?daction, repr?sent?e par le manuscrit d'Amiens, est la plus favorable ? la France en g?n?ral et ? Philippe de Valois en particulier. Il est certain que Philippe de Valois fit rassembler, ? Harfleur et ? Caen, un assez grand nombre de gens d'armes sous les ordres de Raoul, comte d'Eu et de Guines, conn?table de France. Le r?le de la retenue de ces gens d'armes, parmi lesquels figure le comte de Flandre, nous a ?t? conserv? par une copie de De Camps, portef. 83, f?? 472 ? 475, au D?p. des mss. de la Bibl. nat.

Prise, pillage et incendie de Barfleur, de Cherbourg, de Valognes, de Montebourg et de Carentan. P. 133 ? 136, 360 ? 364.

<>

Quoique cette abbaye f?t entour?e de murs cr?nel?s et bastilles, les moines l'avaient abandonn?e ? l'approche des Anglais.

Froissart s'est tromp? en donnant d?s 1346 ? Jean, sire de Tancarville, vicomte de Melun, le titre de comte qui ne lui fut conf?r? par le roi Jean que le 4 f?vrier 1352.

Oise, ar. Beauvais, c. Marseille-le-Petit.

Oise, ar. Beauvais. D'apr?s Michel de Northburgh , un engagement fut livr? ? Grandvilliers entre l'avant-garde de l'arm?e anglaise et des gens d'armes de la maison du roi de Boh?me. Les Anglais eurent d'abord le dessous et perdirent Thomas Talbot; mais ils reprirent bient?t l'avantage gr?ce ? un renfort amen? par le comte de Northampton. Les Fran?ais eurent douze morts, huit bless?s et furent poursuivis jusqu'? deux lieues d'Amiens.

Oise, ar. Beauvais, c. Grandvilliers.

Somme, ar. Amiens, c. Molliens-Vidame, ? trois lieues et demie O. N. O. d'Amiens et ? la m?me distance S. E. d'Abbeville.

Pendant que le roi d'Angleterre se tient ? Airaines, il envoie l'avant-garde de son arm?e, sous les ordres du comte de Warwick et de Godefroi de Harcourt, tenter le passage de la Somme ? Longpr?, ? Pont-Remy, ? Fontaine-sur-Somme, ? Long-en-Ponthieu et ? Picquigny. Repouss?s sur tous ces points par les Fran?ais qu'ils trouvent partout en force pour garder les ponts et d?fendre le passage de la rivi?re, les coureurs anglais retournent ? Airaines.--Ce m?me soir, le roi de France vient coucher ? Amiens ? la t?te d'une arm?e de plus de cent mille hommes. P. 155 et 156, 388 ? 390.

Aujourd'hui Longpr?-les-Corps-Saints, Somme, ar. Abbeville, c. Hallencourt.

Somme, ar. Abbeville, c. Ailly-le-Haut-Clocher. Le pont de l'?toile ayant ?t? rompu, les Anglais essay?rent vainement de passer la Somme en amont d'Abbeville ? Hangest et ? Pont-Remy, o? ils furent repouss?s par le roi de Boh?me.

Somme, ar. Abbeville, c. Hallencourt.

Somme, ar. Abbeville, c. Ailly-le-Haut-Clocher.

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